Après des études, la jeune Preeyambika commence son apprentissage pratique en cabinet d’architecture, avant de compléter son stage de fin d’études de Master chez ENL Property. Si l’ampleur et les défis techniques que représentent Moka Smart City l’inspirent, le sens artistique de la jeune architecte s’exprime aussi sur scène. Place aux passions de Preeyambika !

Parlez-nous de ce qui vous passionne dans l’architecture

J’ai, très tôt, développé un intérêt pour la ville et l’espace urbain dans leur sens large, et les liens que les lieux créent entre les humains, la culture qu’ils laissent deviner, les espaces de vie qu’ils créent, et tout le processus créatif qui entoure le sujet.

Comment se traduit-elle dans votre quotidien professionnel ?

Il y a tellement d’aspects de la Smart City de Moka qui la rendent unique du point de vue d’un architecte… à commencer par sa philosophie : celle de mettre à disposition des mauriciens une toute nouvelle dimension de qualité de vie urbaine.

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Il y a aussi les aspects créatif, esthétique et sociale qui se rejoignent, notamment dans le choix du paysage et des espaces verts qui invitent au calme et à la connexion avec la nature, et des bordures de route qui permettent aux usagers de la ville de mieux voir la vie et le mouvement qu’elles abritent.

De plus, l’aspect d’intégration entre les nouvelles constructions de la Smart City de Moka et les infrastructures existantes de la ville qui rendent ce lieu très harmonieux, et en font un moteur de l’économie circulaire et d’initiatives vertes.

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Le challenge constant (mais toujours motivant) qui perdure est de faire le pont entre l’architecture et l’urbanisme en travaillant sur les nouveaux projets de la ville, et donc de ramener certaines notions comme les rues à façade active, de façon à ce qu’elles soient mieux acceptées et mises en valeur.

Au-delà de la satisfaction de relever de nouveaux défis, il y a aussi les joies plus simples de voir l’insertion de bonnes pratiques en termes de sécurité, de confort des résidents, ou encore d’infrastructures pour inviter aux loisirs et aux rencontres.

Qu’est-ce qui vous donne envie de vous réveiller le matin ?

Le parfum du café dans le percolateur, avancer dans ma to-do list, et, surtout, la motivation d’un bureau animé pour partager un fou rire ou des anecdotes de la vie.

Et la passion pour le théâtre, d’où vous vient-elle ?

Elle est arrivée inopinément, lors d’un projet d’études pour lequel mon groupe et moi-même faisions une vidéo de mission d’entreprise pour la RATP (entreprise du métro parisien). Ce nouveau mode d’expression et de narration, de par son pouvoir introspectif et transformatif, m’a profondément intriguée.

J’étais déjà, de par ma vocation, passionnée par les arts visuels, et prendre part à cette activité m’en a fait découvrir une toute autre dimension dans l’espace : la scène. Ainsi, de retour à Maurice, mon amour du challenge et ma curiosité créative m’ont poussés à taquiner cette nouvelle muse. C’est alors que je m’inscris à la School of Drama du Caudan Arts Centre et que je tombe, tout naturellement, amoureuse de cette forme d’art collaboratif !

Y a-t-il des principes de théâtre qui vous aident dans le monde professionnel ?

Certainement ! C’est une discipline qui me permet de développer davantage mes capacités d’écoute, chose cruciale dans toute équipe. Elle me permet aussi de prendre confiance en moi, et d’être de plus en plus ancrée dans le moment présent, dans mon corps et mentalement : un “plus” dans tous les aspects de la vie !

Le plan entre architectes qui cimente votre équipe ?

Tout dépend du groupe. On peut parler design autour d’un verre, tout comme on digresse autour de la culture ou de la politique de l’espace (certains s’y reconnaîtront probablement).

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