Publié le 24 octobre 2023

Vous êtes artiste, et souhaitez évoluer en tant que créatif… Mais réticent à l’idée de vous lancer ? Sortir de votre zone de confort n’est jamais simple, mais Emergence encadre les artistes dans le dialogue et l’ouverture, avec des projets qui inspirent. Les artistes du premier programme vous expliquent à quoi vous attendre.

Une résidence, c’est quoi ?

Les artistes se retrouvent dans un espace aménagé aux Kocottes, qui leur est dédié pour toute la durée du programme. Ainsi, ils explorent, échangent, se posent des questions et effectuent leurs recherches, tout en étant encadrés sous le regard bienveillant et l’expertise de Charlotte d’Hotman, Directrice de la galerie Imaaya et Mathieu Pigeot, Art Manager de la Smart City de Moka.

 

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Cendrine Bolaram se souvient de ce moment comme une opportunité unique .« Me poser en atelier, tous les jours, pendant quelques mois, m’a permis de me professionnaliser davantage en tant qu’artiste. C’est l’élément premier qui m’a poussée à la réflexion », dit-elle, en relevant aussi que discuter avec d’autres artistes lors de cette expérience offre de nouvelles perspectives. 

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Meekshuma Nayeck acquiesce : « L’échange avec des artistes de disciplines différentes, parfois même des curieux qui passaient par , nourrit d’autant plus notre approche sur notre travail plastique ». Les visites d’artistes Mauriciens très connus, à l’instar d’Evan Sohun, ont également marqué les résidents.

Au-delà de ces échanges et de la créativité qui abonde, l’heure vient aussi à la pratique. Les artistes font des présentations et dirigent des ateliers, allant ainsi à la rencontre de leur public. Pour aller au bout de leur démarche, la résidence se termine par une exposition. 

Comment ont-elles vécu l’exposition 81406 ?

Chaque artiste l’a vécu d’une manière unique. Pour Meekshuma, c’était l’occasion de plonger dans la performance, un mode d’expression artistique auquel elle avait été introduite brièvement pendant ses études à Marseille. Une réflexion sur la mouvance et l’espace lors d’Emergence la pousse à revisiter cette forme d’art. Inspirée par la tradition de laver le linge à la rivière, un geste, mais aussi un rendez-vous en communauté qui se perd, Meekshuma troque ses installations contre une performance, le temps de cette exposition.

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 « Même si, volontairement, je n’avais rien expliqué ni donné de contexte avant l’exposition, j’ai été très agréablement surprise de constater que beaucoup de visiteurs ont immédiatement compris ma source d’inspiration », confie-t-elle.

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Ashna Crustna approche, pour sa part, cette exposition comme une opportunité de se faire connaître du grand public. « C’était les montagnes russes : gérer notre temps, le stress et nos émotions donne un rush peu commun, pour un résultat final satisfaisant. Je suis très reconnaissante à la Smart City de Moka et Imaaya pour cette opportunité », conclut-elle. 

Qu’ont-elles gagné de cette résidence ?

Une expérience humaine, de nouveaux contacts et une nouvelle dimension dans leurs créations. Voilà le fil rouge au fur et à mesure que les artistes reviennent sur cette expérience, inattendue pour beaucoup. Certaines, comme Meekshuma, ont retrouvé un nouveau souffle pour leur carrière artistique, d’autres ont créé des œuvres primées, à l’instar de Cendrine Bolaram, qui a remporté le Samudra Art Prize Maurice Giroux. D’autres encore, comme Ashna Crustna, émergent. 

Vous l’aurez compris : Emergence, représente l’occasion de vous plonger dans la raison d’être de votre art pour enrichir votre processus créatif, et, ainsi, évoluer en tant qu’artiste… Avec de belles rencontres professionnelles pendant ce parcours. Cela vous tente ?

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