Cela fera bientôt 10 ans que Raphaëlle Lamusse a rejoint le groupe ENL, où elle a eu l’opportunité d’y occuper différents postes au fil des ans : depuis 2018, elle exerce ainsi les fonctions de Brand Manager pour la Smart City de Moka. Une prise de poste qui a quasiment coïncidé avec la découverte d’une nouvelle passion : le cyclisme ! Aujourd’hui, elle jongle avec brio entre ses engagements professionnels et sportifs. Rencontre.

Après des études en Marketing, c’est ENL qui vous accueille pour votre première expérience professionnelle : comment avez-vous évolué au sein du groupe, et en quoi consiste votre travail aujourd’hui ?

Lorsque j’ai pris mes fonctions au sein d’ENL Property en 2012 (en tant qu’assistante en communication), je n’avais que 19 ans. Je m’occupais alors du marketing de certains projets immobiliers de la région mokassienne : Kendra, Les Allées d’Helvetia, Vivea Business Park… À l’époque, même si la marque territoriale de Moka ainsi qu’un Master Plan de la région existaient déjà, nous ne communiquions pas de manière globale sur la destination. Les choses ont vraiment changé en 2017, avec l’arrivée du Smart City Scheme : le branding de la région et notre façon de communiquer ont été complétement revus, et je suis devenue Brand Manager de la Smart City de Moka. Désormais, nous sommes pleinement dans de la communication territoriale (City Branding).

Ma mission, ainsi que celle de mon excellente équipe, est de rendre attractif la destination de Moka ! Mon travail au quotidien est véritablement passionnant car mes tâches sont très variées : campagnes print, événementiel, marketing digital… sur des thématiques allant de l’immobilier à la culture, en passant par le sport ou les actions citoyennes.

 

Y a-t-il des projets que vous avez hâte de voir se concrétiser ?

Celui de Telfair – le futur centre-ville de la Smart City de Moka ! Ce quartier dynamique sera en pleine effervescence 24h/24 et 7j/7. À l’heure actuelle, Oficea y construit 4 bâtiments destinés à accueillir des bureaux, ainsi que des commerces en rez-de-chaussée, qui seront situés entre le square et l’amphithéâtre.

 

Vous êtes aussi une cycliste professionnelle : dans quelles circonstances ce sport a-t-il fait irruption dans votre vie ?

J’ai commencé le cyclisme en 2017 : avec une amie, nous nous étions mises au défi de participer ensemble à une compétition de VTT, le Colin Mayer Tour (course à étapes en équipe). Même si c’était pour le plaisir, je ne voulais pas faire les choses à moitié et j’ai embauché le coureur cycliste Yannick Lincoln en tant que coach. Cela a été une révélation : j’ai tout de suite accroché avec cette discipline sportive – mais je ne cherchais pas à en faire à haut niveau, puisque cela me semblait impossible à conjuguer avec mon travail. Je roulais simplement jusqu’à 6h par semaine.

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En 2018, j’ai participé à ma première course de VTT à l’international, le Sani2C (une course à étapes en binôme mixte, en Afrique du Sud). C’est après cette expérience que j’ai voulu évoluer davantage. En 2019, j’ai commencé le vélo sur route pour m’entraîner et m’aider à m’améliorer en VTT… et j’ai finalement pris goût aux courses locales sur route ! La même année, j’ai vécu ma première sélection nationale pour les Championnats d’Afrique de VTT en Namibie, puis participé à une deuxième course à étapes de VTT en Afrique du Sud (toujours en binôme mixte). La Covid-19 nous a malheureusement empêchés de courir à l’étranger pendant près de 2 ans. Ce n’est donc que début 2022 que j’ai pu participer de nouveau à des courses en Afrique.

 

Et comment conciliez-vous cette passion avec votre travail ?

Pour arriver à jongler entre vie professionnelle et passion pour le cyclisme, pour moi, il n’y a qu’un maître mot : la discipline. Quand je suis au travail, je me donne à 100 % et j’essaye d’être la plus efficace possible. Aux entraînements, c’est la même chose. Cela peut parfois être difficile, car les moments permettant de socialiser sont rares, que ce soit au bureau ou à l’extérieur. En effet, ma journée est très minutée, depuis mon réveil à 4h45 jusqu’à mon coucher vers 21h30. Mais… cela en vaut la peine !

 

Un mot sur votre récent exploit aux Championnats d’Afrique de cyclisme sur route, en mars 2022 ?

Avant de mettre le cap sur l’Égypte, où se tenait la compétition, j’étais à Cape Town (Afrique du Sud) pour 3 semaines de préparation où j’ai pris part à 2 courses. C’était un mois très enrichissant, où j’ai pu finaliser la technique du contre-la-montre et me frotter au niveau continental féminin. Les Championnats d’Afrique ont été intenses : j’ai pris part à toutes les épreuves (contre-la-montre individuel, en équipe, Mixed-Relay et course en ligne), et même si c’était difficile, j’en sors plus forte mentalement et physiquement. La cerise sur le gâteau a été la médaille d’or au Mixed Relay ! Nous avons aussi remporté une médaille d’argent au contre-la-montre par équipe, et nous avons fait un beau travail d’équipe sur la course en ligne (où notre leader Kim a ramené l’argent !).

L’une des principales raisons de mon succès tient au soutien – de taille – d’ENL Property. Je me sens très reconnaissante d’avoir un employeur et des collègues aussi ouverts d’esprit, qui comprennent que mes objectifs sont doubles, ce qui m’a permis de partir longtemps tout en travaillant à distance : entre mes moments d’entraînement pour les Championnats d’Afrique, j’ai ainsi pu continuer d’exercer mes activités professionnelles !

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Vous avez enchainé avec les Championnats d’Afrique de VTT XCO en Namibie. Comment ça s’est passé ?

C’était pas facile de passer de la route au VTT en si peu de temps mais nous avons eu la chance de prendre part à un stage technique à Durbanville en Afrique du Sud une semaine avant de s’envoler pour la Namibie où nous avons pu s’entrainer sur le parcours 5 jours avant la compétition. L’altitude et la technique ont été les plus gros obstacles personnellement. Je connais ce parcours pour avoir fait les Championnats d’Afrique de 2019 sur le même circuit. Je suis contente de ma progression depuis, même si le niveau africain reste très élevé. Je finis 5ème en ayant pris beaucoup de plaisir finalement !

Quel est votre prochain objectif cette année ?

Si je suis qualifiée, ce serait les Jeux du Commonwealth à Birmingham en Angleterre en juillet prochain.

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