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et réinsérer les
C’est l’idée concrétisée par l’ONG Safire, à Verdun, sur un terrain offert par le groupe ENL. Reportage.
Sur la route vers Dagotière, tournez à gauche à l’ancienne poste, puis continuez sur une centaine de mètres. Là, le gardien vous accueille avec un grand sourire et vous ouvre les portes de cette petite oasis de calme et de verdure.
Un camp de base en conteneurs est planté au centre de la ferme.
Il abrite un espace à tout faire, où les enfants cuisinent, prennent leur repas et suivent des cours. Le bâtiment surplombe les plantations où deux ados munis de bottes et de gants travaillent le sol à la pioche. Sur leur uniforme, on peut lire
« Nou la ferme ». Pas de doute : ici, on est en terre de labeur et de partage.
Au poulailler, Bernard, responsable du projet, supervise deux jeunes occupés à nourrir une escadrille de pondeuses.
le résultat de leur travail », pose Bernard. P
associations
SAFIRE
Une ferme qui Ucultive l’espérance
La vie de la ferme
À la ferme, la journée démarre avec un petit-déjeuner préparé par Priscilla. C’est elle aussi
qui apprend aux enfants à cuisiner ou à transformer les épluchures en compost. Ils suivent les « cours » pratiques dans les plantations, la serre et le poulailler, avant les classes théoriques, toujours en lien avec ce qui a été fait plus tôt. Les apprentis se retrouvent ensuite pour le déjeuner, puis c’est quartier libre, ce jour-là autour d’une partie de cricket. Cette année, ils étaient huit
à s’envoler vers l’Angleterre pour participer à la Street Child Cricket World Cup...
Au-delà des activités et
des cours d’agriculture, la ferme de Safire est un espace d’accueil et d’écoute où les enfants apprennent à vivre en communauté. Les éducateurs leur transmettent des valeurs et des compétences qui les
ne ferme Une vraie responsabilité : pédagogique pour mal bichonnés, les gallinacés
pourraient boycotter la ponte. protéger, éduquer « Au poulailler comme dans
les plantations, les enfants sont enfants en situation de rue. toujours impatients de voir
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