La ville de Moka veut garantir à ses usagers présents et futurs un cadre urbain de qualité, développé dans le respect d’un site exceptionnel en termes d’histoire et d’environnement. Voici comment la bonne gouvernance de la ville contribue à cette ambition.
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Le règlement urbain
Le règlement urbain se décline à l’échelle de la ville et des quartiers. Il guide les concepteurs et fixe le cadre de composition et les grandes lignes morphologiques. Il définit aussi les qualités urbaines et architecturales des projets et leur maintien dans le temps. Ce règlement est attaché à tous les contrats de vente et s’impose donc à tous.
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Les cahiers des charges
Chaque opération est soumise à un cahier des charges qui souligne les règles urbaines et les précise à l’échelle de l’îlot (sous-quartier ou bloc). Le cahier des charges garantit ainsi une identité propre et maîtrisée à l’îlot.
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Les étapes de contrôle
Afin de garantir le respect des règles, un comité d’analyse des projets a été mis en place afin d’effectuer systématiquement une routine de contrôle.
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Un processus rigoureux de validation des plans
En se référant au règlement urbain et au cahier des charges attaché au document de vente de la parcelle, le comité analyse les projets bien avant la soumission du dossier réglementaire. Il vérifie que les grands objectifs environnementaux, volumétriques et pratiques seront respectés, tout en évitant aux concepteurs de perdre du temps s’ils font fausse route.
Lorsque les grandes lignes sont validées, le concepteur peut déposer son dossier règlementaire (BLUP), agrémenté d’un volet « travaux » dans lequel il détaille les mesures qui seront implémentées pour limiter les gênes occasionnées pour le voisinage. En effet, dans une ville en construction, il est indispensable de veiller à la tranquillité de tous.
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Un contrôle de qualité constant
Pendant le chantier, les équipes de Moka s’assurent que tous les engagements sont respectés. Une fois le projet livré, elles veillent au respect de toutes les règles de bon voisinage présentes dans les divers règlements.
L’enjeu de chaque projet ne se limite pas aux intérêts des architectes d’opération. Il englobe également des acteurs qui ne prennent pas directement part à sa réalisation. Le comité se compose donc :
Ce comité communique sa vision aux concepteurs et initie une collaboration entre les différents concepteurs afin que tous partagent une vision commune sur le long-terme.
A propos de l’architecte coordinateur
Gabrielle Brun est devenue la coordinatrice de la Smart City de Moka en 2018. Elle collabore avec Nathan Iyer, du cabinet Iyer, qui avait déjà posé les grands principes urbanistiques du projet quelques années plus tôt.
Au quotidien, Gabrielle a pour mission de porter l’esprit du projet, de définir les invariants et de mettre en place les conditions pour atteindre les objectifs que s’est donnée la ville. Ses outils sont le règlement urbain et le pilotage des comités d’analyse des projets.
Mais le rôle primordial de l’architecte coordinateur consiste à opérer un passage entre le volet urbain et le volet architectural. Elle organise ainsi l’action des différents métiers en traduisant le règlement en termes architecturaux ; mais elle fait aussi le lien entre les différents architectes d’opération afin d’aménager les conditions d’un projet partagé.
